Médecines douces pour femme enceinte – Les médecines douces pendant la grossesse : lesquelles essayer ? Nous allons en citer quatre qui sont sans risques et peuvent soulager plusieurs maux de la grossesse aussi bien au niveau du corps que de l’humeur. La médecine douce est un accompagnement pour une grossesse moins douloureuse, mais elle ne remplace pas un suivi médical. Les médecines douces peuvent faire des miracles comme certaines femmes en témoignent, ou n’avoir qu’un impact mineur. A vous d’essayer.
Médecines douces pour femme enceinte : la réflexologie
La réflexologie date de l’antiquité et consiste en un massage de certaines zones réflexogènes du corps. Il existe ainsi diverses zones, la réflexologie auriculaire, plantaire, palmaire, et faciale. Et chacune représente une cartographie du corps.
La réflexologie auriculaire est ciblée sur les organes et peut soulager la rate, l’estomac, les troubles du sommeil, ainsi que les douleurs rhumatismales. Etonnant non de se masser l’oreille du lobe vers le cartilage ? Pourtant l’oreille est un point névralgique très important contenant le corps entier. Une oreille ressemble à un fœtus, le lobe étant la tête (auriculothérapie). Utilisée durant l’Antiquité par différentes civilisations (indienne, égyptienne, chinoise), elle consiste à masser le pavillon auriculaire et le lobe pour stimuler les zones réflexogènes du corps.
Elle est néanmoins déconseillée pendant les trois premiers mois de la grossesse et le dernier mois. Cependant elle n’est pas contre-indiquée pour les bébés et les enfants pour soulager les petits maux du quotidien.
Pour la femme enceinte, la réflexologie plantaire est sans doute la plus adaptée. Ses bienfaits sont divers et variés, elle permet entre autres :
- De soulager et apaise les tensions et les émotions négatives des futures mamans
- D’agir sur la détente en général en débarrassant du corps le stress, la nervosité,
- D’équilibrer l’organisme, faire circuler les énergies harmonieusement,
- De traiter les migraines et les sciatiques,
- D’améliorer la circulation sanguine et lymphatique.
Il faut cependant éviter de pratiquer la réflexologie plantaire en cas de traumatismes et inflammations des pieds et lors des trois premiers mois de grossesse comme c’est aussi le cas pour la réflexologie auriculaire.
L’acupuncture
L’acupuncture qui rappelons-le est une médecine traditionnelle chinoise se basant, comme son nom l’indique, sur un système de piqûre sur certains points du corps. Il s’agit de libérer le Qi (prononcer Tchi) qui est l’énergie fondamentale du corps et qui circule grâce à douze méridiens.
L’acupuncture est pendant la grossesse jusqu’à l’accouchement une méthode efficace. En effet elle est tout d’abord remboursée par la sécurité sociale et par certaines mutuelles. Au premier trimestre, elle traite efficacement les nausées et les vomissements, les troubles du sommeil et les menaces de fausses couches. A partir du trimestre suivant, elle réduit les douleurs lombaires et digestives. Et en fin de grossesse, elle peut déclencher les contractions et donc l’accouchement. Un service d’acupuncture dans certaines maternités est disponible pour améliorer le travail. Un bébé aura ainsi 70% de chance de se retourner à la 32ème semaine (contre 30% sans acupuncture) et de ne pas arriver en position siège.
L’ostéopathie ou thérapie manuelle
Maux de tête, lombalgie, douleurs ligamentaires, sciatiques, dorsalgies, insomnies, reflux gastriques, l’ostéopathie peut venir à bout de ces maux de grossesse au bout de deux ou trois séances. L’ostéopathie est une méthode manuelle de médecine douce. On retrouve des spécialistes soit dans l’ostéopathie structurelle (ostéo-articulaires, muscles, tendons), soit dans les manipulations crâniennes, ou encore, des viscères (donc estomac et ventre de la femme enceinte). En fonction des maux de la future maman, elle peut s’adresser à un ostéopathe spécialisé dans l’un de ces domaines.
En général les ostéopathes sont consultés à partir du 4ème mois de grossesse. La position en avant, plus à droite ou à gauche de la femme enceinte peut créer un déséquilibre de la colonne vertébrale, l’étirement des ligaments, etc. Il n’y a pas de contre-indications tant que l’intensité des manipulations ostéopathiques est adaptée. En revanche un col de l’utérus trop ouvert ou une hypertension peuvent devenir des limites à cette médecine douce. La sécurité sociale ne rembourse pas l’ostéopathie mais de plus en plus de mutuelles prennent en charge une partie ou la totalité des séances.
L’ostéopathie peut aussi venir libérer le périnée de toute tension et le préparer pour l’accouchement. On parle alors d’ostéopathie intra-pelvienne ou gynécologique. Cette approche peut se faire tout le long de la grossesse, puis après l’accouchement, d’autant plus si le périnée reste marqué par une épisiotomie ou déchirures….
Le yoga prénatal
Enfin, pensez au Yoga prénatal qui peut être même pratiqué en salle de travail. Le yoga prénatal va améliorer le rythme de respiration, préparer l’utérus et renforcer le périnée. Cette pratique permet aux femmes (parfois accompagnées de leurs partenaires) d’avoir une meilleure harmonie du corps et de l’esprit.
Dans le même esprit, le conjoint peut apprendre à masser la femme enceinte pour soulager certaines douleurs et participer activement à la préparation de l’accouchement. N’oubliez pas que ces médecines naturelles peuvent être aussi utiles au bébé qui peut être traumatisé par la naissance (coliques, mauvaise posture et port de la tête, etc), notamment avec le massage bébé!
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